L’œuvre du temple est une bénédiction pour tous, vivants et morts

Temple de Johannesburg (Afrique du Sud) À gauche : photo Fernando Bragança
Temple de Johannesburg (Afrique du Sud)

Chaque fois qu’on annonçait un voyage de ma branche au temple, j’étais du voyage. Comme je ne pouvais pas encore y entrer, souvent je me promenais dans les jardins du temple. Je priais notre Père céleste et lui exprimais mon désir profond d’entrer dans le temple un jour. Certaines de ces promenades ne duraient que dix minutes mais elles ont eu une profonde influence sur mon esprit.

Un soir, alors qu’il pleuvait et faisait froid, je suis arrivé tard au temple. Et bien que les jardins soient déjà fermés au public, le personnel de sécurité du temple m’a autorisé à y passer un petit moment. J’avais un exemplaire de la prière de consécration du temple avec moi. J’ai ressenti qu’il fallait que je la lise.

À la lecture des paroles suivantes, j’ai été rempli d’émotions : « Veuille, par le pouvoir du Saint-Esprit, insuffler la paix à ton peuple lorsqu’il se présente à toi le cœur lourd à la recherche de ta direction dans ses épreuves. Veuille le réconforter et le soutenir quand il vient dans les moments de tristesse. Veuille lui donner courage, direction et foi quand il se réunit pour trouver refuge contre les tourments du monde. Veuille lui confirmer la réalité de ta divinité et la réalité de la divinité de Jésus-Christ, ton Fils ressuscité1. »

Je savais que, bien que je ne me trouve pas à l’intérieur du temple, mes promenades dans les jardins du temple comptaient pour le Seigneur.

Mon objectif d’entrer dans le temple

Mon désir d’entrer dans le temple a vu le jour un matin de décembre 2018. Assis sur mon lit, je lisais un discours de conférence générale de Richard G. Scott (1928-2015), du Collège des douze apôtres. Il parlait de l’importance d’être digne d’entrer dans le temple. Il disait : « Le temple est un lieu de paix, de bonheur et d’inspiration. Si vous y allez régulièrement, votre vie aura un objectif plus élevé. » Puis il a ajouté cette déclaration surprenante : « Allez au temple. Vous savez que c’est ce qu’il faut faire. Faites-le maintenant2. »

J’ai surligné ce passage, consulté le calendrier de mon pieu pour l’année 2019 et j’ai vu que les membres de ma branche se rendraient au temple de Johannesbourg (Afrique du Sud) tous les deuxièmes vendredis du mois. Bien que n’ayant pas encore de recommandation pour entrer dans le temple, je me suis fixé l’objectif d’aller dans les jardins du temple au moins une fois par mois, avec les membres de ma branche ou seul.

Digne d’entrer

Au début du mois de janvier, j’ai dit à mon président de branche que je souhaitais obtenir une recommandation et entrer dans le temple. J’avais hâte d’atteindre cet objectif.

En août, j’ai reçu une recommandation à usage limité et j’ai pu me rendre dans le baptistère avec les jeunes de ma branche. Je me suis fait baptiser pour mes deux oncles et mon grand-père maternel. J’ai également commencé à participer au cours de préparation au temple dans le but de recevoir ma dotation. En attendant ce jour, j’ai continué à me rendre au temple et à prendre part à des sessions de baptêmes.

Enfin, le 2 novembre 2019, ma fiancée et moi sommes entrés dans le temple et nous en sommes ressortis mari et femme, scellés pour le temps et pour l’éternité. Il n’y a pas de mots pour exprimer l’esprit présent en cette magnifique cérémonie. Ma femme et moi avons continué de nous rendre au temple. Nous y avons vécu des expériences précieuses et sacrées jusqu’à la fermeture mondiale des temples en 2020 à cause de la pandémie de COVID-19.

image2 En Haut : Photo publiée avec la permission de la famille Mncwabe
Frère et sœur Mncwabe (au centre) le jour de leur scellement, en compagnie de membres de leur famille.

Le temple est pour tout le monde

La sœur de ma mère n’est pas membre de l’Église, mais elle est venue au temple pour notre scellement. Plus tard, elle nous a raconté une expérience qu’elle a eue après s’être promenée dans les jardins du temple. Elle a fait un rêve dans lequel elle était à nouveau au temple à l’occasion de notre scellement, mais cette fois, tous les membres de la famille étaient présents, y compris ceux pour lesquels je m’étais fait baptiser. Elle m’a dit : « Ta mère aussi était là, mais elle répétait sans cesse : ‘Je ne peux pas voir mon fils. Pourquoi ne puis-je pas voir mon fils ?’ »

J’ai pleuré après avoir entendu cela et je savais pourquoi ma mère ne pouvait pas me voir. Elle était décédée en 2002 et j’avais remis à plus tard l’accomplissement des ordonnances du temple en sa faveur. J’ai pris la décision de le faire au plus vite. Peu de temps après, j’ai eu l’honneur d’officier lors de son baptême et de prononcer ses prénoms et son nom tandis que je baptisais la jeune fille qui représentait ma mère.

J’ai un fort témoignage du fait que le temple est la maison de Dieu. Nous pouvons avoir accès à son pouvoir lorsque nous sommes dans le temple. Je sais aussi que le temple apporte des bienfaits à tous les enfants de Dieu, vivants ou morts.