Si nous nous écartons de ce chemin, nous ne deviendrons pas la personne que nous devons être pour recevoir le salut.[2] Le chemin consiste à suivre l’exemple de Jésus-Christ et de faire les œuvres qu’il a faites.[3] En d’autres termes, nous devons être le genre d’homme qu’il est.[4] Le meilleur moyen de ne pas s’écarter du chemin et de continuer à avancer consiste à se souvenir. Nous comprenons bien pourquoi on nous dit que c’est un des mots préférés des saints des derniers jours.
De quoi nous souvenons-nous ? Nous nous souvenons du chemin que nous avons emprunté au cours de notre vie et des occasions diverses d’apprendre des leçons.[5] Nous nous souvenons des commandements et des ordonnances du salut que nous avons reçues.[6] Nous nous souvenons des épreuves que nous avons traversées, qui, bien que douloureuses qu’elles aient été, seront finalement pour notre bien.[7] En résumé, nous nous concentrons à écouter sa voix et à faire sa volonté.[8]
Nous avons la grande promesse que Dieu ne nous oubliera jamais.[9] Cette promesse nous remplit de foi et d’espérance en lui. Elle nous pousse à continuer à avancer sur le chemin de l’obéissance à sa volonté, que le Saint-Esprit nous communique. Ce compagnon, qui peut être constamment avec nous, nous encourage et nous édifie sur des principes de vérité, qui nous témoignent que nous pouvons recevoir les bénédictions promises de Dieu si nous n’oublions pas et si nous ne nous mettons pas à l’écart.
Dans mon bureau se trouvent des objets qui me rappellent les aspects importants de l’Évangile dans ma vie :
- Une petite sculpture en bois de la femme samaritaine au puits de Jacob. Elle me rappelle Jésus-Christ dans son rôle de Sauveur, qui accorde le don de Dieu, à savoir la vie éternelle, à ceux qui le suivent et vivent son Évangile. Il nous offre aussi l’eau vive, un symbole même de Jésus-Christ et de ses enseignements. Tout cela est possible grâce à son expiation.
- Un dessin que ma fille, Lyvia, m’a fait, représentant l’histoire d’un constructeur déplorable qui manquait de prévoyance et qui ne savait pas déléguer. Cela me rappelle ma relation avec les dirigeants de la prêtrise et des organisations auxiliaires, avec qui je sers, et cela me rappelle qu’il faut servir à la manière du Seigneur.
- Une statue de Jésus-Christ, rempli de tendresse, avec la brebis perdue en sécurité dans ses bras. Elle m’enseigne l’amour que le Sauveur a pour chacun et les efforts inépuisables que nous devons faire pour sauver des âmes.
- Une charrette à bras miniature. Elle me rappelle les sacrifices exigés de la part des pionniers ainsi que la marche qu’ils ont faite avec une grande foi en suivant la volonté de Jésus-Christ, révélée par l’intermédiaire des prophètes vivants. Elle me rappelle aussi le travail requis pour préparer le chemin de ceux qui marcheront dans les pas de ceux qui les ont précédés.
- Une petite statue de deux missionnaires. Elle me rappelle le dévouement et l’amour requis pour prêcher l’Évangile rétabli de Jésus-Christ par le Saint-Esprit. C’est le Sauveur qui nous appelle à aller prêcher et à bénir les familles de ceux qui sont prêts à entendre son message.
- Plusieurs photos de ma famille. Elles me rappellent la raison de nos efforts pour mériter les plus grandes bénédictions de l’Évangile de Jésus-Christ : Pouvoir être en famille, de génération en génération, pour le temps et pour toute l’éternité dans la gloire céleste.
Puisse chaque chose dont nous nous entourons nous rappeler les paroles de vie, afin que nous puissions nous souvenir de les appliquer et de parvenir ainsi à l’exaltation.[10]