Que ferons-nous?

Au mois de mars, les nouvelles de la pandémie qui avait commencé en Chine étaient parvenues aux portes de notre région et comme en un clin d’œil , une quarantaine a été déclarée dont le slogan et le programme était “Reste à la maison”.

La question qui est venue à mon esprit, plus dans un sens temporel que spirituel, a été “Que ferons-nous?”

Presque sans percevoir la ville restée silencieuse.

Le parc devant l’appartement où nous vivons était vide, on n’entendait plus les enfants jouer et on ne voyait plus les gens faire leurs exercices de routine. Puis comme par magie j’ai commencé à découvrir d’autres sons qui avaient été effacés de mon paysage à cause du bruit du trafic qui entoure le parc ; le bruit des oiseaux qui se promènent du parc aux jardins du Temple du matin au soir migrant de nouveau au parc.

Aujourd’hui j’ai écouté à nouveau les enfants, ces rires, cette présence humaine qui réchauffe notre âme et notre cœur parce que nous sommes essentiellement des êtres sociaux et j’ai ressenti une joie ineffable; et le plus intéressant, c’est qu’en dépit de l’agitation d’aujourd’hui, je peux aussi distinguer le chant des oiseaux.

Nous vivons à présent ce qu’on a appelé la “nouvelle normalité”. Je me demande: quelles leçons ai-je apprises? Quels défis ai-je dû surmonter parce que je n’étais pas préparé dans un domaine de ma vie et de celle de ma famille? Comment puis-je changer? Qu’est-ce que je vais changer à partir de maintenant?

Et là la question initiale retourna à mon esprit, mais avec cette fois une perspective spirituelle, telle qu’elle a été exprimée par la foule devant la prédication de Pierre à Jérusalem:

“Que ferons-nous?”1

Les terribles calamités qui sont survenues au cours de ces années, et qui deviennent de plus en plus fréquentes, sont décrites dans les Écritures.

Le Seigneur Jésus-Christ a dit en se référant à l’époque dans laquelle nous vivons, la dispensation du Rétablissement de Son Évangile:

“C’est pourquoi, moi, le Seigneur, connaissant la calamité qui s’abattra sur les habitants de la terre, j’ai fait appel à mon serviteur Joseph Smith, fils, lui ai parlé du haut des cieux et lui ai donné des commandements”2

Quels sont les buts de ces calamités?

Les calamités sont une forme d’adversité et sont une partie essentielle du plan du Père Céleste pour la joie de Ses enfants. Mais comment la calamité et l’adversité peuvent-elles être liées au mot bénédiction ou bonheur?

Si notre cœur est juste à travers l’adversité, nous apprendrons à surmonter notre nature charnelle et cette étincelle divine que nous possédons tous sera lumineuse en chacun de nous alors que nous relevons les défis.

Chaque fois que les vagues de la calamité nous frappent ou que nous sommes confrontés à une adversité qui peut même dépasser notre compréhension, nous nous posons à nouveau la question, “Que ferons-nous?”

Dans les Écritures, le Seigneur clarifie ce qu’il attend de nous quand ces jugements nous arrivent ; Il dit: “…ayez à vos reins la vérité pour ceinture .”4

La force et la résistance proviennent d’une vie juste; celui qui est saint le dimanche et est paresseux le reste de la semaine n’aura pas la force de se soutenir lui-même dans les moments d’adversité. L’Évangile de Jésus-Christ est le chemin de la justice. La tragédie ne triomphe jamais là où prévaut la droiture personnelle.

Le prophète Joseph Smith a dit: “Le bonheur est l’ objet et le but de notre existence; et sera aussi la fin de celle-ci, si nous suivons le chemin qui nous conduit à la joie; et ce chemin est la vertu, la justice, la fidélité, la sainteté et l’ obéissance à tous les commandements de Dieu”5.

Quand la foule souleva peut-être de façon angoissante la question à Pierre, “Que ferons-nous?”, la réponse ne s’est pas fait attendre. Elle a été claire, directe et c’était une invitation à une nouvelle “normalité “dans la vie du peuple:

“Repentez-vous.” 6

Le président Russel M. Nelson a enseigné que: “le repentir n’est pas un événement; c’est un processus; c’es la clé du bonheur et de la paix de l’esprit. Associé à la foi, le repentir nous donne accès au pouvoir de l’expiation de Jésus-Christ. Lorsque nous choisissons de nous repentir, nous choisissons de changer! …nous choisissons de devenir davantage semblables à Jésus-Christ!” 7

Cela ne signifie pas que toute l’adversité à laquelle nous sommes confrontés est liée à la désobéissance ou au fait de ne pas garder les commandements. Parfois nous nous trouverons au milieu de situations que nous n’avons ni cherché ni désiré. Là, grâce à la connaissance de l’Évangile et à son application, nous pourrons passer au milieu de ces moments avec la sérénité de celui qui sait qu’il est en train de marcher sur le chemin comme le Seigneur le désire.

En contemplant les mois écoulés et en les regardant avec la perspective de la connaissance de l’Évangile, je ne m’interroge plus sur ce “que je ferai” mais considère le retour à la normalité et comment aller de l’avant.

Le président Nelson nous a indiqué que, cette poursuite est liée à une nouvelle façon de marcher dans le présent et de travailler dans l’avenir,

“Si vous voulez vraiment adopter “une nouvelle normalité”, je vous propose de tourner de plus en plus votre cœur, votre esprit et votre âme vers notre Père Céleste et son Fils Jésus-Christ. Que cela soit votre “nouvelle normalité”!

Adoptez “votre nouvelle normalité” en vous repentant quotidiennement. Efforcez-vous d’être de plus en plus purs en pensées, en paroles et en actions. Servez votre prochain. Gardez une perspective éternelle. Magnifiez vos appels. Et, quelles que soient vos difficultés, mes chers frères et sœurs , vivez chaque journée de manière à être mieux préparés à rencontrer votre Créateur.” 8

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Actes 2:37
D&A 1:17
Luc 8:24-25
Éphésiens 6:13-18
Joseph Smith, Les Enseignements du prophète Joseph Smith, page 312.
Actes 2:38
Conférence Générale avril 2019-Nous pouvons faire mieux et être meilleurs-Président Russell M. Nelson
Conférence General octobre 2020- Une nouvelle normalité-Président Russell M. Nelson